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MARY LOU WILLIAMS |
THE FIRST LADY IN JAZZ 1927-1957 |
MARY LOU WILLIAMS |
Direction artistique : JEAN-PAUL RICARD |
Label : FREMEAUX & ASSOCIES |
Nombre de CD : 3 |
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Distinctions : CHOC JAZZMAG - JAZZMAN / "LE PIED" SOUL BAG / RECOMMANDÉ PAR RADIO FRANCE / INDISPENSABLE !!! JAZZ NEWS / SELECTION "L'ART DU TRIO" PAR JAZZ MAGAZINE |
Grande dame du Jazz et actrice influente de plusieurs décennies de son histoire, du blues à l’avant-garde des années 1960, Mary Lou Williams doit figurer, s’il y a une justice, aux côtés des plus grands noms. Figure maternelle, mentor de Charlie Parker, Miles Davis, Dizzy Gillespie et Thelonious Monk qu’elle a aidés et encouragés, mais également arrangeur et compositrice prolifique, Mary Lou Williams a enregistré plus d’une centaine de disques. Jean-Paul Ricard lui rend hommage en remettant sous les projecteurs le florilège musical de la première grande figure féminine du jazz. Jean BUZELIN
A grand lady of Jazz and an important influence throughout the several decades of her career, from blues to the avant-garde 60s, Mary Lou Williams deserves a place alongside the greatest names. A mother-figure, mentor to Charlie Parker, Miles Davis, Dizzy Gillespie and Thelonious Monk whom she helped and encouraged, but also an arranger and prolific composer, Mary Lou Williams made over a hundred records. Jean-Paul Ricard pays homage to her by turning the spotlight on the musical heritage of the first great female jazz performer. Jean BUZELIN
DIRECTION ARTISTIQUE : JEAN-PAUL RICARD AVEC LE CONCOURS DE JEAN BUZELIN DROITS : DP / FREMEAUX & ASSOCIES |
- "Rien à jeter" par Salon littéraire
Comment faut-il entendre ce « first lady in jazz » ? Pour ce qui est de la chronologie, il est un tantinet abusif. Avant Mary Lou, quelques personnes du sexe, comme on disait autrefois, se sont illustrées dans cette musique. Surtout au chant et au piano. A commencer par Lil Hardin, qui devint l’épouse de Louis Armstrong et participa, dans les années 20, au succès de ses Hot Five et Hot Seven. En cherchant bien, on en trouverait sûrement d’autres, oubliées aujourd’hui, telle la pianiste et chef d’orchestre Lovie Austin. Dédiée essentiellement au blues, elle grava, à la même époque, quelques faces mémorables avec ses Blue Serenaders, où officiait, entre autres, le trompettiste Tommy Ladnier. Il faut donc comprendre cette appellation comme un superlatif et, dans ce cas, on ne saurait prétendre qu’il est usurpé. Car la place de cette musicienne dans l’histoire du jazz et son rôle dans son évolution est loin d’être négligeable. Si on en croit Duke Ellington, irréfutable expert en la matière, « son écriture et ses prestations ont toujours été un peu en avance sur son époque, et cela pendant toute sa carrière. » Plus loin, il parle du caractère intemporel de sa musique. «Elle est comme l’âme de l’âme», assure-t-il. Formule éloquente. Née en 1910, disparue en 1981, elle a mené une carrière de pianiste, d’arrangeuse et de compositrice entamée très jeune. Ainsi a-t-elle traversé les turbulences du be-bop dès la fin des années 40 aux côtés des Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et autres Bud Powell ou Tadd Dameron qui en furent les pionniers. Elle jouera même, en 1977, en duo avec le pianiste avant-gardiste Cecil Taylor. Entretemps, touchée par la grâce, elle aura composé des messes et des pièces d’inspiration sacrée, enregistrant de nombreux disques sous son nom ou comme partenaire de musiciens très divers. Un jalon important, donc, dans l’épopée d’une musique qui compte surtout des hommes parmi ses héros et ses hérauts. Le présent coffret permet de juger de l’importance de Mary Lou Williams, non seulement en tant que pianiste à la technique brillante, imprégnée de blues, marquée par les figures tutélaires de Jelly Roll Morton et des spécialistes du stride, mais comme compositrice et auteur d’arrangements à la fois subtils et audacieux. Ainsi est mis en valeur son rôle au sein des Twelve Clouds of Joy d’Andy Kirk, une formation trop méconnue de nos jours mais qui connut en son temps un succès des plus mérités. Concoctée par Jean Buzelin et Jean-Paul Ricard, auteur d’un livret qui retrace sa vie et sa carrière, cette anthologie couvrant trois décennies, de 1927 à 1957, présente en trois disques un échantillonnage significatif. On y retrouve ou découvre l’auteur de mélodies souvent arrangées avec audace, interprétées en solo (Night Life, Mary’s Boogie, Lonely Moments, I Made You Love Paris), avec des formations variées, du trio au quartette et au quintette, ou encore à la tête de l’orchestre féminin qu’elle dirigea en 1945 et 1946, le Mary Lou Williams’ Girl Stars, et, en 1957, au sein du big band de Dizzy Gillespie. Sans compter la signataire de suites ambitieuses comme Signs of the Zodiac dont quatre mouvements, enregistrés en trio en 1945, figurent ici, et l’interprète inspirée de standards, comme The Pearls, de Jelly Roll Morton, Blue Skies, How High the Moon, Yesterdays, où se manifeste l’influence d’Art Tatum, ou encore le Round About Midnight de Monk dont elle donne en 1953 une version inspirée. S’il fallait, mission quasi impossible tant abondent les réussites, mettre en exergue quelques enregistrements, ce seraient peut-être ceux que la pianiste réalisa fin 1953 à Paris, en compagnie du saxophoniste ténor Don Byas et qui furent publiés à l’époque dans l’album « Don Carlos Meets Mary Lou ». Encore s’agirait-il d’un choix purement subjectif et susceptible de révision, après plusieurs écoutes – car elles sont nécessaires pour extraire tout le suc de ce coffret et en faire son miel. Rien à jeter dans cette sélection qui devrait figurer dans la discothèque de tout amateur de jazz, pour peu qu’il s’intéresse à la genèse d’une musique qui ne procède pas, comme certains persistent à le croire, d’une quelconque génération spontanée. Elle est en tout point digne des réalisations précédentes de Frémeaux & Associés dont la collection Quintessence se caractérise, outre le sérieux et la pertinence des choix, par une qualité technique irréprochable. par Jacques Aboucaya – Salon littéraire | - « Elle touche à son sommet » par Jazzmagazine Jazzman Pionnière avant-gardiste et post-moderne, telle est Mary Lou. 1927 : à dix-sept ans, elle prête aux Jeanette’s Synco Jazzer un piano pétri de stride et déjà contaminé par Earl Hines. Jean-Paul Ricard qui signe cette réédition, assisté de Jean Buzelin, nous la fait réentendre dix ans plus tard avec Andy Kirk et ses Twelve Clouds of Joy pour lesquels elle compose Walkin’ and Swingin’ dont Charlie Christian (qu’elle commanda à John Hammond ) reprendra un motif comme thème-riff des jam sessions du Minton’s (Down On Teddy’s Hill qui deviendra le Rhythm-a-Ning de Thelonious Monk). Mais voilà déjà huit ans qu’elle est la pompe à bonheur des Douze Nuages de joie de Kirk. En 1940, dix euphoriques cumulus de cette sélection plus loin (Twinlin’ et son piano gambadant pieds nus dans les premières vaguelettes de la plage, Mary’s Idea qui distille l’esprit de Kansas), prenant la tête de Six Men and a Girl et des Kansas city Seven, elle donne des ailes au Baby Dear de Bennie Moten et à son nouveau mari, Harold « Sorty » Baker (tp). Entre-temps, en solo et trio, elle réinvente blues, boogie et stride qu’elle n’abandonnera jamais tout à fait (merveilleuses reprises de The Pearls de Jelly Roll Morton ou de Blues Skies d’Irving Berlin, post-modernisme de Lonely Moments, sans oublier Waltz Boogie). Elle touche à son sommet en 1944 avec les faces Asch en petites formations que vous que vous ne tarderez pas à compléter sur le site folkways.si.edu, notamment pour l’intégrale des trios avec Al Hall (b) et Bill Coleman (tp), pour la première partie d’un génial Stardust dont ne nous est révélée ici que la seconde enluminée par un Don Byas jonglant avec la Grande Ourse et pour in arrangement sur Lady Be Good avec Coleman Hawkins qui se l’attribuera quelques jours plus tard sous le titre Rifftide (et dont Monk qui à l’époque jouait chez Hawkins et buvait souvent dans le même verre que Mary Lou, fera son Hackensack). Jean-Paul Ricard nous présente encore que les « signes » de la Zodiac Suite, en trio avec l’orchestre pré-Third Stream (dont les poussées bebop aboutiront plus tard auprès d’Idrees Sulieman et Mundell Lowe et jusqu’au sein de Dizzy Gillespie Orchestra). Viendront encore Kool en trio, des reprises de ‘Round about Midnight’ et ‘Lady Bird’, etc. Je ne vais tout de même pas vous raconter la fin. ALFRED SORDOILLET - JAZZMAGAZINE/JAZZMAN |
Last Updated: Tuesday, 17 May 2022 20:28
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